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I - l'espace-temps physique

C - Dimensions et échelles d'espace-temps

5. Nombre de dimensions et aspects de l'espace-temps

En physique quantique l'espace et le temps n'ont pas les propriétés qu'on leur connaît à l'échelle humaine, ils sont enchevêtrés et leur distinction a parfois peu de sens. Mais dans l'expérience perceptive humaine, distinguer des dimensions spatiales et temporelles a du sens.

a. Aspects spatiaux du réel
 

Plus il y a de dimensions d'espace, plus le réel tend à être dense, plus l'univers physique est concret (voir tableau plus bas).

L'univers physique à 3 dimensions (3D) d'espace, c'est le monde concret auquel nous sommes habitués : le monde des corps matériels.

L'univers physique à 2 dimensions (2D) d'espace, c'est le plan de ce qui est apparent et sensible. En effet, il faut au minimum 2 dimensions d'espace pour que quelque chose soit apparent (par exemple, les couleurs). Dans le langage, quand on dit que quelque chose n'est considéré qu'en surface (ou superficiellement), ça signifie que ça concerne uniquement les apparences, plutôt que la "réalité" (au sens de réalité concrète). Ce qui est apparent est intermédiaire entre ce qui est concret et ce qui est abstrait. 

L'univers à 1 dimension (1D) d'espace, c'est une ligne abstraite, sans épaisseur ni profondeur. Ci-dessous : on perçoit une ligne 1D abstraite entre les surfaces 2D verte et mauve, elle constitue leur coté commun. En physique l'univers à 1 dimension d'espace est un monde binaire sans apparence possible, comme du code. C'est un univers abstrait, algébrique, équivalent à du code.

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Vous percevez une ligne ci-dessous, entre la zone mauve et la zone verte.

Cette ligne est manifeste, vous la percevez, pourtant elle n'a pas d'épaisseur,

donc pas d'apparence propre. Elle n'a qu'une dimension 1D : sa longueur.

En mathématiques l'espace 1D correspond à une ligne de nombres dits "réels". Les nombres dits "imaginaires" comme i (la racine carrée de -1) sont représentés dans des ensembles à plusieurs dimensions. Alors, les dimensions de ces nombres "imaginaires" pourraient être des "anti-dimensions" d'espace, c'est-à-dire soit des dimensions de temps soit des dimensions psychiques, soit les deux si on considère que l'aspect psychique est l'aspect temporel de l'espace-temps.

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b. Aspects temporels du réel
 

Plus il y a de dimensions de temps, moins le réel tend à être dense, plus l'univers physique est abstrait (voir tableau ci-dessus).

L'univers physique à 1 dimension de temps (+ 3 dimensions d'espace = 4D) correspond au temps linéaire et unidirectionnel auquel nous sommes habitués : C'est le monde des "événements" (activités concrètes), où les causes produisent des conséquences déterministes, avec des forces qui animent les corps matériels. 

L'univers physique à 2 dimensions de temps (+ 3 dimensions d'espace = 5D) correspond au temps des probabilités et des potentiels : C'est le monde de l'énergie, où toute observation implique une interférence. C'est l'échelle des vibrations considérées dans leurs aspects temporels, l'univers indéterministe où les causes ne précèdent pas forcément les conséquences.

L'univers physique à 3 dimensions de temps (+ 3 dimensions d'espace = 6D) correspond au temps de l'information quantique. C'est le monde abstrait de l'intrication, où l'ensemble est différent de la somme de ses parties, où la somme des activités forme un processus. Et c'est le monde de la non-localité, où une chose peut agir à la fois ici et là, où un événement imaginaire peut influencer le réel, comme dans l'imagination.

 


 

6. Phénomènes selon les échelles d'espace-temps
 

Plaçons nous à l’échelle humaine (c’est-à-dire à une échelle de perception intermédiaire entre micro et macro, ni vraiment quantique, ni vraiment relativiste), et traduisons dans notre expérience perceptive ces phénomènes d’espace et de temps. Les phénomènes qui s’étendent au-delà de 3 dimensions décrivent des activités concrètes, probables ou abstraites et se déploient donc dans ce que nous considérons communément comme du temps. 

 

Notre capacité de perception psychique s’étend bien au-delà de 3 dimensions d'espace + 1 dimension de temps, puisque nous sommes capables de projeter notre attention dans des potentiels (probabilités, capacités) et des processus (abstractions, concepts).

 

Voici les caractéristiques principales des phénomènes spécifiques à chacune des trois échelles d'espace-temps.
 

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a. 3D et 4D : Les corps (matière, masses, forces, impulsions)

Les phénomènes matériels requièrent 3 dimensions spatiales. Du fait de la complexité des interactions inhérente à leur structure, ils sont presque toujours contraints de se mouvoir dans une seule dimension temporelle pour maintenir leur structure de corps.

 

3D d'espace + 1D de temps = 4D au total.

Le temps à l’échelle des corps est unidimensionnel, c’est le temps tel qu’on le conçoit usuellement dans notre quotidien à travers notre expérience concrète, c’est-à-dire un temps concentré, linéaire. Les mouvements des corps dans le temps sont des actions, générées par des forces.

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b. 2D et 5D : Les phénomènes vibratoires (ondes, énergies) 

Les vibrations nécessitent au moins 2 dimensions spatiales pour se manifester, en se déployant dans le temps elles peuvent occuper jusqu’à 5 dimensions (perçus à l’échelle humaine, ces phénomènes vibratoires élémentaires sont des énergies). 

 

3D d'espace + 2D de temps = 5D au total.

Le temps à l’échelle des vibrations est bi-dimensionnel, il n’est pas linéaire et rigide comme à l’échelle des corps. Il ne décrit pas des actions concrètes et concentrées dans un déroulement linéaire, il décrit des potentiels (capacités, possibilités) c’est-à-dire des probabilités d’actions occupant des « surfaces temporelles » (des fonctions d'ondes représentables par des courbes). Comme il y a 2 dimensions temporelles, on retrouve l’idée de qualité du 2D spatial, mais ici ce sont des «qualités d’action». (Voir tableau Nombre de dimensions possibles selon les échelles de perception)

L'expérience des fentes de Young (10) illustre la différence entre le temps à deux dimensions et le temps linéaire : On projette un électron vers une paroi comportant deux fentes. Si on ne l'observe pas, l'électron se comporte comme une onde, il passe à la fois par une ou l'autre fente, par les deux et par aucune. Il est en état indéterminé (2 dimensions temporelles). Mais si on place un capteur d'électron au niveau des fentes, l'interaction contraint le champ de l’expérience à un temps linéaire. L'électron ne peut plus passer que dans une fente à la fois ou aucune : C’est la réduction du paquet d’onde.

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c. 1D et 6D : Les quanta (quantités, grandeurs, intrication, non-localité) 

Comme nous le verrons plus loin, à l'échelle quantique en physique correspond l'échelle de l'information et du mental dans le domaine psychique. Le champ d'information quantique est la trame dans laquelle les vibrations et la matière peuvent émerger, en influençant simultanément les propriétés de l'espace-temps dans lesquels elles se déploient. 

Les ensembles d'information quantique sont infiniment fluides et connectés puisque leur champ sous-tend et englobe celui de l’espace-temps, ils peuvent se concentrer et se superposer en un point de l’espace, ou s’étaler jusque dans 6 dimensions :

 

3D d'espace + 3D de temps = 6D au total.

 

Le temps à l’échelle des quanta est tri-dimensionnel. Il n’a plus rien à voir avec le temps linéaire tel qu’on le conçoit dans notre expérience à l’échelle des corps. L’action n’y est pas concentrée dans une ligne de temps, elle est une fonction étalée dans un «temps volumique». L’action est ici moins concrète qu’une probabilité, elle est juste une vocation. Comme il y a 3 dimensions temporelles, on retrouve l’idée d’entité / configuration du 3D spatial, mais ici ce sont des volumes de temps, des "entités d'action", des mécanismes, des concepts.

Notre capacité de perception psychique s’étend bien au-delà de 3 dimensions d'espace + 1 dimension de temps, puisque nous sommes capables de projeter notre attention dans des potentiels (probabilités, capacités) et des processus (abstractions, concepts).

7. Les temporalités d'une voiture de 4D à 6D

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Prenons l’exemple d’une voiture :

Une voiture est une entité dont l’aspect spatial est un objet 3D, et dont l’aspect temporel est un ensemble de vocations 3D (Fonctions) liées à sa structure spatiale. Considérons la vocation de rouler de la voiture.

 

- 4D (3D spatial, 1D temporel) = L’action de rouler est une action dans un temps à une dimension, la voiture roule pendant des segments de temps répartis sur une ligne droite temporelle

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- 5D (3D spatial, 2D temporel) = La probabilité que la voiture roule dépend de multiples paramètres de libération de l’énergie : y a-t-il de l’essence dans le réservoir, le frein est-il relâché, le contact est-il enclenché, etc. La probabilité (2D de temps) de chaque paramètre peut être représentée sur une surface, les zones temporelles où les surfaces se croisent toutes forment alors une seule ligne d’action correspondant aux moments où la voiture roule (1D de temps, 4D en tout). C’est la réduction du paquet d’onde, depuis l’étalement de la probabilité d'action dans une surface de temps, vers la concentration de l'action dans une ligne droite de temps. 

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- 6D (3D spatial, 3D temporel) = La voiture a vocation à rouler même lorsque la probabilité qu’elle roule est nulle. Donc la vocation de rouler qu'a la voiture est un phénomène matériellement moins concret que la probabilité qu'elle roule. La vocation de rouler est formée par la disposition des pièces qui constituent la voiture et qui forment un mécanisme, un principe de fonctionnement, un enchaînement d’événements abstraits ou imaginaires dans un temps à 3 dimensions. Les différentes parties du processus représentent chacune un volume temporel d’action (une fonction 3D) qui, lorsqu’elles se rencontrent sur un même plan de temps (2D) forment les probabilités de rouler. Si les pièces qui constituent les fonctions de la voiture ne sont pas suffisamment coordonnées (assemblées), la vocation de rouler n’apparaît pas. En terme quantique, pour que la vocation apparaisse il est nécessaire que les ensembles d'informations se coordonnent suffisamment pour former une structure temporelle cohérente, un mécanisme, un fonctionnement.

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> Partie suivante : 

II - L'univers de la perception

+ Plan de la présentation :

Sommaire des Hypothèses

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