Nous décrivons les filtres logiques par lesquels les interprétations d'un même ensemble d'informations peuvent différer et produire des perceptions et des croyances divergentes, voire antagonistes. C'est donc un outil qui permet de mieux comprendre nos propres perceptions et celles des autres ; c'est pourquoi nous voulons qu'il soit accessible au plus grand nombre.
Le contenu est publié progressivement et simultanément sous deux formes :
- À l'écrit dans nos dossiers en ligne savamment illustrés.
- En audio dans un podcast sur le site lafolletheorie.com
II - l’univers de la perception
B - percevoir dans plusieurs dimensions
1. Interprétation psychique de l'espace-temps
Dans le cadre de la discernologie nous considérons que l'espace-temps est une structure commune de la réalité physique et de l'expérience psychique. Nous retrouvons donc les mêmes notions de dimension d'espace-temps et d'ensemble dimensionnels dans les deux domaines. Toutefois les traductions physique et psychique de ces notions diffèrent légèrement, dans la mesure où le formalisme de la physique est empreint de mathématiques, alors que le langage psychique exprime des notions sémantiques.
Dans l’équation découverte par Einstein e=mc2 (5), e — l’énergie — est un phénomène à 5 dimensions, m — la masse — est un phénomène à 3 dimensions, c — la célérité — est un phénomène à 1 dimension (la célérité désigne la vitesse de la lumière, vitesse théoriquement non dépassable, car elle représente l’étalement d’un photon dans l’espace-temps, c’est-à-dire l’état de densité minimale d’une particule). On retrouve donc bien l’équivalence dimensionnelle : 5D = 3D par 1D par 1D.
a. espace psychique
Nous avons vu que l'espace constitue l'aspect manifeste de l'espace-temps. L'espace physique est l'étendue au sein de laquelle toute forme, tout corps et toute substance se déploient et se situent. Dans la perception, ce qui est manifeste et se déploie au sein de l'espace psychique, ce sont les qualia. Les qualia sont l'expérience subjective de toute propriété, indépendamment de sa source.
b. qualia (singulier : quale)
Les sciences cognitives définissent les qualia comme la conscience phénoménale, au sens d'expérience des phénomènes. L'interprétation de propriétés apparentées aux sensations physiques constitue une catégorie de qualia. Ils peuvent soit provenir de l'environnement physique, soit être de source imaginaire, comme lors d'un rêve. Par exemple la perception d'une couleur est un quale, c'est l'expérience psychique d'une couleur, indépendamment du fait que la couleur correspond à une longueur d'onde de la lumière. Les qualia peuvent aussi être l'expérience psychique des émotions (qui sont associées par ailleurs à des sensations physiques) et d'autres états psychiques (par exemple, l'intention, la concentration). La sensation du temps qui passe plus ou moins vite est un quale particulier : Il s'agit d'un état psychique, puisque le percevant est lui-même le continuum temporel qui se ressent paradoxalement dans le présent : le temps s'écoule mais on le sent dans l'instant.
c. temps psychique
Nous avons vu que le temps est l'aspect dynamique, la trame opératoire de l'espace-temps. Le temps physique est l'étendue au sein de laquelle toute force, toute énergie et toute intrication se déploient. Dans la perception, l'aspect opératoire et dynamique qui se déploie au sein du temps psychique, c'est la projection. La projection est une opération de l'esprit percevant. La projection dans le temps permet le discernement de l'activité, la causalité, les liaisons, le sens, la compréhension. Lorsqu'on perçoit du sens, un concept ou un mécanisme dans l'instant présent, ceux-ci sont déployés dans des aspects temporels au travers des relations signifiantes qui les constituent.
d. espace-temps psychique
Nous avons vu que l'espace-temps est une trame logique constituée par les relations structurantes selon lesquelles toute chose se déploie, opère et se manifeste. L'espace et le temps sont enchevêtrés, ils sont très probablement une seule et même chose. Dans la perception, de nombreux phénomènes renforcent clairement cette hypothèse de l'unité de l'espace-temps.
e. représentation
Toute représentation perceptive constitue une projection psychique au sein de laquelle des aspects spatiaux (les qualia) et temporels (le sens) sont enchevêtrés au sein d'un même phénomène.
f. dimensions psychiques
Dans la perception, une dimension (D) est une portée du déploiement de l'expérience psychique dans l'espace-temps, c'est-à-dire une structure de sens (Notons que dans le domaine sémantique, le mot dimension est déjà employé au sens de portée significative. Par exemple : "cette phrase a une dimension philosophique").
En tant que produit d'une ou plusieurs dimensions, un ensemble dimensionnel est une combinaison de portées de sens, qui forme une trame : un champ sémantique.
Toute dimension constitue de l'espace-temps. Les aspects spatiaux et temporels de chacune des dimensions dans lesquelles un phénomène est déployé dépendent des propriétés du phénomène considéré, en particulier du nombre de dimensions dans lequel il est déployé. En conséquence, les aspects spatiaux et temporels de chaque dimension doivent être considérés en fonction de la structure dimensionnelle complète.
2. Amplitudes dimensionnelles
En tant qu’êtres humains, nous sommes habitués à concevoir notre environnement physique dans 3 dimensions spatiales (volumes, corps, masses) évoluant dans une dimension de temps unidirectionnelle (une ligne du passé vers le futur). Certains physiciens postulent l’existence d’autres dimensions. Nous adoptons ce postulat pour les perceptions.
Nous désignons par amplitude dimensionnelle
le nombre de dimensions dans lesquelles un phénomène est étendu.
En fonction du nombre de dimensions considérées, on perçoit des phénomènes différents, dont les natures se structurent selon une logique gestalt :
L’ensemble est différent de la somme des parties.
Dans les figures ci-dessus et ci-dessous, nous introduisons une méthode pour représenter les ensembles dimensionnels selon une logique gestalt : À chaque nombre de dimensions correspond un cercle (dont le diamètre est proportionnel au nombre de dimensions), associé à un code couleur. Une fois ces codes mémorisés, on identifie les ensembles dimensionnels au premier coup d'œil. Cette représentation permet de vérifier 1D + 1D ≠ 2D.
Voici un tableau (ci-dessous) présentant la plupart des phénomènes physiques, classés en fonction de leurs amplitudes dimensionnelles (considérés depuis le champ de la perception).
À chaque dimension d'espace-temps additionnelle, de nouveaux phénomènes apparaissent à la perception. Ces phénomènes sont inconcevables avec une dimension en moins.
Dans le champ de la perception, l'ensemble est différent de la somme des parties : Un ensemble de dimensions combinées fait émerger des phénomènes de natures différentes de la somme des phénomènes d’amplitudes dimensionnelles inférieures. Par exemple, la nature d’un volume (3D) transcende une simple somme de lignes (1D) et de surfaces (2D) croisées : 1D + 2D ≠ 3D.
On remarque que nous sommes habitués à considérer plus de dimensions que nous en convenons généralement. Nous sommes tout à fait capables de discerner des forces (4 dimensions) ou des énergies (5 dimensions), bien que nous ne puissions pas toujours les figurer à travers la vue ou l’ouïe ou un autre des 5 sens corporels. Les physiciens quantiques mettent en équations des phénomènes qui, considérés depuis les perceptions humaines, comportent souvent 5 ou 6 dimensions.
1D - Grandeurs, distances, tailles, vitesses, durées
Un univers à 1 dimension, c'est un ensemble dans lequel il suffit d'une coordonnée pour situer un point par rapport à un autre. Une dimension, c'est une ligne droite qui n'a qu'une longueur ; elle n'a ni largeur, ni épaisseur ou profondeur. Si une ligne n'a pas de largeur, on ne peut pas la voir. Il s'agit donc d'un univers abstrait, qui n'a pas d'apparence.
Les phénomènes physiques qu'on peut identifier dans un ensemble 1D sont des segments d'espace et/ou de temps. S'il s'agit d'espace on parle de distance, par exemple un segment d'un kilomètre ; s'il s'agit de temps on parle de durée, par exemple un segment d'une heure ; si c'est de l'espace-temps on parle de vitesse. Par exemple la vitesse de la lumière c'est la mesure du déplacement du photon, à la fois l'espace et le temps dans lequel il se déploie, autrement dit il s'agit de l'étirement du photon, sa densité dans l'espace-temps. Mais ça n'est pas le photon lui-même, c'est juste sa mesure. De la même façon la hauteur 1D d'une maison 3D n'est pas la maison, la hauteur de la maison est sa grandeur mesurée sur un seul axe.
Dans un univers physique à une dimension, on peut donc mesurer des phénomènes de grandeurs : Ce sont des distances, des durées, des vitesses. Ce ne sont pas les choses concrètes, juste leur mesure. Tout ça c'est bien physique, mais c'est abstrait.
2D - Surfaces, ondes, vibrations, fréquences, pressions
Un univers à 2 dimensions, c'est un ensemble dans lequel il faut deux coordonnées pour situer un point par rapport à un autre : une longueur et une largeur, mais pas d'épaisseur ou de profondeur. Deux dimensions d'espace c'est donc une surface-plan, une superficie plate. Par exemple une image projetée sur un écran est en 2 dimensions. L'image est à la surface de l'écran. Un ensemble 2D est donc un univers qui peut être apparent, bien qu'il ne soit pas concret.
Les phénomènes physiques qu'on peut identifier dans un ensemble 2D sont des ondes et des vibrations. Le rapport entre la propagation d'une onde ou d'une vibration dans une direction et son oscillation dans une autre direction forme une fréquence ou une pression, qui sont aussi des phénomènes 2D. Même si les ondes et les vibrations se propagent généralement dans 3 dimensions d'espace, leur caractéristiques apparaissent à partir de 2 dimensions. Certaines caractéristiques des particules élémentaires (photons, électrons, quarks) sont aussi des phénomènes ondulatoires 2D. Par exemple la couleur d'une lumière correspond à la fréquence de vibration des photons.
Les phénomènes vibratoires 2D permettent au monde physique d'apparaître dans la perception, pour deux raisons : Premièrement il faut au minimum deux dimensions pour que les couleurs se manifestent dans le monde physique ; Deuxièmement, les stimuli de nos cinq sens sont traduits en signaux électriques qui produisent l'expérience de sensations, ces signaux requièrent aussi au minimum deux dimensions. L'univers physique 2D est apparent et sensible, il est intermédiaire entre l'abstrait et le concret.
3D - Volumes, masses, entités
Un univers à 3 dimensions d'espace, c'est un ensemble dans lequel il faut trois coordonnées pour situer un point par rapport à un autre : une longueur, une largeur et une épaisseur, ou une profondeur. Trois dimensions d'espace, c'est ce qu'on appelle un volume. Nous sommes familiers avec la notion de 3D, car l'univers à trois dimensions correspond à l'espace physique dans lequel nos corps se situent, et que l'expression 3D est utilisée couramment dans les créations numériques pour désigner des volumes virtuels.
Les phénomènes physiques qu'on peut identifier dans un ensemble 3D sont des corps au sens large, c'est-à-dire des entités matérielles, des objets pourvus de textures, de substances et de masses. Il faut 3 dimensions d'espace pour que la matière se manifeste (Les phénomènes ondulatoires aussi peuvent être étendus dans 3 dimensions, mais leurs fréquences peuvent être ramenées à 2 dimensions et nous les considérons donc comme tels). L'univers physique à 3D d'espace est le monde concret de la matière.
4D - Forces, impulsions, évolutions
Un univers à 4 dimensions, c'est un ensemble dans lequel il faut quatre coordonnées pour situer un point par rapport à un autre : généralement une longueur, une largeur, une épaisseur et une durée (ou un vecteur). Un monde à quatre dimensions ça ne peut pas être uniquement de l'espace. Dans les mathématiques il est facile de concevoir des espaces à 4 dimensions, on appelle ça des hypervolumes. Mais dans notre monde physique, lorsqu'il y a 4 dimensions, les aspects temporels apparaissent forcément.
Les phénomènes physiques que l'on observe dans 4 dimensions sont généralement des entités 3D en activité dans un temps linéaire 1D. Pour qu'un objet soit en activité, pour qu'il se déplace ou se transforme, il faut lui appliquer une force. Précisément, les phénomènes physiques qu'on peut identifier dans un ensemble 4D sont des forces, des impulsions, des tensions, c'est-à-dire des variations qui s'appliquent dans une durée et dont le déroulement et les effets s'exercent dans le temps. Ces forces d'intensités variables sont des vecteurs 1D, qu'on représente par des flèches de tailles variables et qui s'appliquent aux objets 3D.
Dans ce monde où le temps est linaire et unidirectionnel, les causes provenant du passé ont des effets tangibles calculables sur le présent, qui ont des conséquences prévisibles dans le futur. C'est le monde concret des activités et des événements avec lequel nous sommes familiers, le monde de la matière en mouvement dans un temps déterministe.
On pourrait s'arrêter là et considérer que trois dimensions d'espace et une dimension de temps suffisent à décrire tous les phénomènes de la réalité physique. Mais ce n'est pas le cas : à l'échelle quantique, les particules peuvent être dans plusieurs états différents, simultanés, superposés et indéterminés. L'indéterminisme quantique remet en question la linéarité du temps…
5D - Énergie, photons, interférence, indétermination quantiques
Un univers à 5 dimensions, c'est un ensemble dans lequel il faut cinq coordonnées pour situer un point par rapport à un autre. L'exercice d'une force 4D pendant une durée 1D correspond au déploiement d'une certaine énergie. Précisément, les phénomènes physiques qu'on peut identifier dans un ensemble 5D sont des phénomènes énergétiques. Or, l'énergie constitue la possibilité d'appliquer différentes forces, pas seulement une. Autrement dit, l'énergie constitue des potentiels, des probabilités. Il ne s'agit plus du temps linaire des forces et des actions concrètes, il s'agit plutôt d'un temps de probabilités à deux dimensions : quand on représente des probabilités sur un graphique, la courbe de probabilité se dessine sur une surface 2D ; cette surface correspond à 2 dimensions de temps.
Vous pensez peut-être que la deuxième dimension de temps est théorique, qu'elle n'existe pas vraiment, qu'on calcule des probabilités parce qu'il nous manque des données, mais qu'il n'y a qu'une issue possible au déroulement des choses. En fait, à l'échelle quantique, les particules comme les photons ou les électrons peuvent être en états superposés et indéterminés. C'est-à-dire qu'une même particule peut être à plusieurs endroits différents et dans plusieurs états différents selon certaines proportions. Autrement dit, une probabilité c'est la densité d'un événement dans le temps. Quand on mesure la position d'une particule, on ne peut pas déterminer son état à l'avance, on peut juste en calculer une probabilité, car son comportement est indéterministe (voir l'interférence quantique).
Et il y a plus surprenant : quand on ne mesure pas son état, la particule est en état indéterminé, mais quand on la mesure elle est en état déterminé. Du coup, l'équation qui décrit l'état de la particule est simplifiée et on appelle ceci la réduction du paquet d'onde. Comment se fait-il qu'observer une particule modifie son comportement ? C'est plutôt simple : Les photons et les électrons sont des particules électro-magnétiques, celles-là-même qui nous permettent de percevoir le monde physique. Quand on se place à l'échelle quantique, ce qu'on observe c'est souvent précisément ce qui nous permet d'observer, alors observer crée une interférence. L'observation devient une partie du champ de l'expérience, on ne peut plus la négliger.
Et pourquoi donc les particules observées passent-elles d'un état indéterminé à un état déterminé ? Il semble que l'interférence liée à l'observation engendre des relations contraignantes supplémentaires qui ne lui permettent plus la même fluidité dans le temps. Nous pensons que la particule est trop concentrée dans l'espace pour se déployer au delà d'une dimension temps. Ainsi, la réduction du paquet d'onde, ce serait la traduction du passage d'un temps probabiliste à deux dimensions vers un temps déterministe à une dimension.
Tout aussi surprenant : les particules semblent se comporter comme si elles "sentaient" à l'avance si leur position va être mesurée (voir la contrafactualité et la rétrocausalité). L'univers de l'énergie à 5 dimensions c'est probablement un monde où le passé et le futur sont sensibles et apparents depuis le présent. Les phénomènes énergétiques constituent les liaisons qui mettent les corps matériels en relation et unifient le cosmos.
6D - Quanta, actions quantiques, non-localité, fonctions, intrication
Un univers à 6 dimensions, c'est un ensemble dans lequel il faut six coordonnées pour situer un point par rapport à un autre. Il peut s'agir de la variation de l'énergie 5D pendant une durée 1D. Autrement dit, les phénomènes physiques 6D peuvent être des phénomènes qui conditionnent et font varier l'énergie, tout comme l'énergie 5D conditionne et fait varier les forces 4D.
Précisément, nous pensons que l'intrication quantique est un phénomène 6D : Deux particules (ou deux groupes de particules) sont dites "intriquées" lorsque leur état quantique est lié et varie simultanément, même lorsqu'elles sont éloignées dans l'espace : Une action sur l'état quantique d'une des particules intriquées aura le même effet sur l'état quantique de l'autre particule. Par exemple, cette action peut être une inversion de charge électrique. La charge électrique est un état quantique constituant une forme d'énergie. Ainsi, l'intrication est bien un phénomène qui permet de faire varier l'énergie.
Il est démontré qu'en état d'intrication, les particules forment un système physique qui se comporte différemment de chacune de ces particules si elles étaient non-intriquées. Autrement dit, l'intrication se traduit par des propriétés différentes des propriétés de la somme des parties du système. Nous pensons que le système intriqué constitue des fonctions qui se déploient dans 3 dimensions de temps et 3 dimensions d'espace, soit 6 dimensions en tout.
Afin de rester ouverts à l'éventualité d'autres processus 6D que l'intrication, nous considérons de façon plus générale que les phénomènes 6D constituent des actions dans l'espace-temps quantique. Il s'agit d'un univers non-local (voir non-localité), puisque des particules non-voisines dans l'espace-temps peuvent y avoir une influence mutuelle.
Certains physiciens pensent que le monde quantique pourrait être un monde d'information pure, l'équivalent de code qui génèrerait la réalité physique. C'est vraisemblable, car les phénomènes quantiques sont particulièrement abstraits. En effet, il semble que les propriétés quantiques (charge électrique, masse, spin) sont trop abstraites pour être représentées ou définies autrement qu'à travers des fonctions, dans les deux sens du terme : à la fois les fonctions mathématiques et les fonctions au sens de fonctionnalités et fonctionnement. Il y a un décalage de "nature" entre ce que sont les phénomènes quantiques à leur échelle et leur manifestation à l'échelle classique. Pourtant il a été démontré que les phénomènes quantiques sont bel et bien les constituants de l'échelle classique et que le monde quantique de l'infiniment petit précède et constitue le monde macro de l'infiniment grand. Un peu comme un code informatique est en décalage de nature avec la manifestation de son exécution à l'écran.
L'univers physique à 6 dimensions serait donc un univers abstrait équivalent à du code, de l'information où les aspects temporels à 3 dimensions permettent l'émergence de méta-fonctions ou l'équivalent de méta-données.
3. Imbrication des ensembles dimensionnels
Un nombre de dimensions donné est logiquement décomposable dans toutes les combinaisons de nombres de dimensions inférieurs. Les amplitudes dimensionnelles sont les produits les unes des autres.
Au delà de 3 dimensions une ligne peut encore croiser un volume en un seul point, ça peut être une ligne de temps selon laquelle un volume spatial évolue (vecteur, force). Ou encore, ça peut être un hypervolume d'espace (c'est difficile voire impossible à représenter dans l'esprit humain, mais mathématiquement c'est assez simple à formaliser).
Une énergie (5D) peut être décomposée de différentes façons :
- 5D = 1D x 4D :
une force (4D) appliquée sur une distance (1D) / pendant une durée (durée = ligne de temps 1D).
- 5D = 2D x 3D :
la portée d'une vibration (2D) dans un volume (3D).
- 5D = 3D x 1D x 1D :
Dans l'équation formulée par Einstein e=mc2, e — l'énergie — est un phénomène à 5 dimensions, m — la masse — est un phénomène à 3 dimensions, c — la célérité — est un phénomène à 1 dimension. (la célérité désigne la vitesse de la lumière, vitesse théoriquement non dépassable, car elle représente l'étalement d’un photon dans l’espace-temps, c'est-à-dire l'état de densité minimale d'une particule.) On retrouve donc bien l'équivalence dimensionnelle : 5D = 3D par 1D par 1D.
> Partie suivante :
+ Plan de la présentation :