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I - l’espace-temps physique

C - dimensions et échelles d'espace-temps

1. Réalité physique abstraite

Les particules sub-atomiques n'ont pas de forme ni de taille propre, mais plutôt des champs d'interaction. Leur répartition dans l'espace-temps est décrite par des fonctions mathématiques et on peut se les représenter comme des vibrations de densité graduelle. On ne sait pas si elles sont constituées d'autre "chose" que leur propriétés (spin, masse, charge électrique) et leurs comportements (quantité de mouvement, intrication, non-localité). En deçà des particules, il n'y aurait peut-être que l'équivalent d'information.

 

« Ce que nous appelons réalité est constitué de choses

qui ne peuvent pas être considérées comme réelles. » 

Niels Bohr, Physicien

 

Pour envisager l'existence de phénomènes physiques mais paradoxalement abstraits, faisons un détour hors de la physique… 

- En mathématiques, les nombres dits "réels" se déploient dans 1 dimension, ce sont des valeurs, des quantités. 

- Quand vous percevez la taille d'une surface ou d'un volume, il vous faut projeter votre représentation mentale dans 2D ou 3D, parce que ce sont des formes d'espace dont l'aspect apparent ou manifeste n'est pas réductible à 1D. Mais si vous traduisez ces espaces 2D et 3D en code, votre esprit projette des phénomènes apparents vers un univers abstrait : l'univers 1D des nombres "réels" et de l'information. Vous pouvez également procéder à l'opération inverse : traduire du code 1D en projection mentale 2D ou 3D.

 

L'information est un phénomène abstrait, à 1 dimension ou plus.

 

Il est vraisemblable qu'en physique aussi des phénomènes apparents se manifestent à partir des propriétés de phénomènes abstraits 1D. Ces équivalents physiques abstraits de l'information, nommons les "champs quantiques".

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2. Percées dimensionnelles

Avertissement : Nous fondons notre hypothèse cosmologique suivante sur des connaissances vulgarisées, mais aussi sur des spéculations de la physique contemporaine et nous les articulons avec ce que notre étude sémantique des perceptions nous inspire des structures de l'espace-temps. Ce n'est pas une hypothèse de physicien. 

 

Voici notre hypothèse cosmologique : La manifestation des phénomènes perceptibles à différentes amplitudes dimensionnelles successives est un processus transversal. C’est comme la spirale d’une galaxie qui s’étale sur un plan : le mouvement tournoyant génère un vortex autour de l’axe de rotation perpendiculaire au plan. Ce vortex est une percée dans une dimension supplémentaire. 

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Ce phénomène de percée dimensionnelle commencerait à l’échelle quantique, c’est-à-dire dans l’univers non-local (1D) qui sous-tend l’espace-temps : l'expression des champs d'informations quantiques génèrerait des vortex. Ces vortex formeraient des phénomènes vibratoires tels que quarks et photons, qui constitueraient des percées dans davantage de dimensions (2D d'espace-temps). Ce processus de percée dimensionnelle se répèterait lorsque les particules se combinent à leur tour pour former les atomes. Le déploiement nécessaire des atomes dans une dimension supplémentaire (3D) constitue une telle complexité de relations sous-jacentes, qu'il confère aux aspects temporels les contraintes déterministes avec lesquelles nous humains faits de molécules, sommes familiers.

Les champs d'informations quantiques (1D minimum) interagissent pour former des phénomènes vibratoires élémentaires (électrons, quarks, photons – 2D minimum), qui interagissent à leur tour pour former les corps (atomes, molécules – 3D d'espace).

3. Nombre de dimensions et échelles physiques

Plus un phénomène physique est déployé dans l'espace,

moins il est fluide dans le temps.

Nous émettons l’hypothèse suivante : 

Chaque dimension d'espace supplémentaire requise pour former un phénomène tend à limiter le déploiement de ce phénomène dans une dimension de temps en moins (ceci fait écho au Principe d’incertitude de Heisenberg).

On distingue ainsi 3 échelles de perception des phénomènes en fonction de leurs amplitudes dimensionnelles spatiales et temporelles : l’échelle des quanta (information), l’échelle des vibrations (ondes et particules élémentaires) et l’échelle des corps (matière).

La matière est moins fluide dans l’espace-temps que les particules qui la constituent, eux-même moins fluides que les champs quantiques (quantons) qui les forment.

 

À chaque échelle, les interactions qui forment les phénomènes confèrent des caractéristiques différentes à l’espace-temps. Et c’est ce qui fait que quand on change d’échelle d’observation, on change complètement la logique d’interprétation de la réalité.

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tableau-echelles-dimensions-possibles

En terme de perception, le principe d’incertitude se traduit ainsi : Lorsque l’attention est focalisée sur les aspects spatiaux, la présence (en tant qu’attention au présent) réduit la perception aspects temporels et inversement, lorsque l'attention se porte davantage sur les aspects temporels, elle se porte moins sur les aspects spatiaux.

 

 

4. Probabilité et densité du réel

À l'échelle quantique, le déploiement des particules dans l'espace-temps peut être formalisé par des fonctions d'ondes mathématiques. Une particule peut être en état indéterminé, ça signifie qu'elle serait ici ou là dans certaines probabilités. La physique quantique affirme qu'une particule peut être en état superposé, c'est-à-dire qu'elle n'est pas juste "probablement" ici OU là (comme un corpuscule), mais qu'elle est plutôt "simultanément" ici ET là dans certaines proportions (comme une onde, voir interférence quantique ). Nous avons donc affaire à des densités de particule dans l'espace-temps, ou à des densités d'espace-temps (ce qui revient au même, si on considère que l'espace-temps ne préexiste pas aux phénomènes qui s'y déploient et qu'il est plutôt conditionné par ces phénomènes). 

4-Probabilite-densite-reel
densite-reel.png

Une probabilité c'est un temps à 2 dimensions, que l'on représente logiquement par des courbes entre 2 axes qui rendent compte de cette bi-dimensionnalité. À l'échelle humaine, une probabilité peut être considérée comme la densité d'un événement dans le temps et par conséquent comme la densité du réel de cet événement. On comprend que plus il y a de dimensions de temps, moins le réel est dense.

 

Lorsque la probabilité d'un événement atteint 100%, la courbe de probabilité s'aplatit, autrement dit c'est la réduction du paquet d'onde de 2 dimensions à 1 dimension. C'est le temps le plus dense, le temps des événements concrets. 

> Partie suivante : 

5 - Nombres de dimensions et aspects de l'espace-temps

+ Plan de la présentation :

Sommaire des Hypothèses

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