« Les systèmes de croyances créent des filtres
à travers lesquels le chaos se résout en ordre. » 

Frank Herbert, Écrivain

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Au delà du cosmos

Nous assumons l'hypothèse que l'ensemble des phénomènes physiques de notre cosmos tient dans 6 dimensions (Considérés depuis le champ de la perception). À partir de 7 dimensions les perceptions dépassent l'univers physique, elles sont forcément des fictions. Pour obtenir un ensemble de perception à 7 dimensions, nous combinons un discernement spatial (perceptions des ensembles) et un discernement temporel (perceptions des mouvements). Dans ce transvers qui englobe notre cosmos par son amplitude dimensionnelle, les intelligences de perception à polarités spatiales et temporelles se combinent dans un nouvel ensemble Gestalt de perception spatio-temporelle. On obtient ainsi la perception de systèmes, qui sont des ensembles arbitraires. Par exemple, on définit le système solaire en regroupant l'ensemble des phénomènes inclus dans une zone d'influence du soleil (influence de la gravité et des rayonnements solaires). Mais même si elle s'appuie sur des observations fiables et des conclusions intelligentes, cette définition est purement intentionnelle, elle n'existe pas physiquement hors de la perception. C'est nous observateurs qui nous plaçons à une amplitude de compréhension à 7 dimensions, qui traçons une ligne fictive selon des critères que nous avons choisis et qui décrétons que d'un coté de la ligne c'est le système solaire et de l'autre le reste de l'univers. En fait le dit système solaire n'est pas isolé du reste de l'univers, et les phénomènes qui ont lieu en son sein se déploient dans moins de 7 dimensions. La définition d'un système est toujours une fiction motivée par une volonté de compréhension qui passe forcément par l'attribution arbitraire d'un certain ordre à l'univers considéré. Les systèmes peuvent s'imbriquer les uns dans les autres pour former de nouveaux systèmes combinés. La forme que prend l'ordre dépend des intelligences de perception sous-jacentes qui sont articulées pour générer la compréhension/perception abstraite.

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Fiction cognitive

C'est dans les aspects psychiques, spirituels et idéologiques que les perceptions à 7 dimensions prennent tout leur sens. Le fait de se positionner en observateur d'un système provoque une percée dans une septième dimension, qui émerge des 6 autres et les recoupe. En se plaçant au delà du domaine cosmique à 6 dimensions, le percevant est créateur d'une représentation fictive. Les perceptions à 7 dimensions sont des fictions cognitives qui sont perçues indirectement, à travers des combinaisons subjectives de discernements directs de 1 à 6 dimensions. 

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Systèmes de pensée

Toute représentation d'un système met en œuvre un système de pensée. En déployant la perception au-delà du domaine dimensionnel du cosmos, on n'en comprend plus que certains aspects. En fonction de par quelles intelligences de discernement nous appréhendons un système, les multiples approches possibles donnent lieu à des représentation très différentes, souvent divergentes, voire opposables. Ces fictions cognitives sont des compréhensions aux logiques réductrices, pourtant leur subjectivité a tendance à nous échapper, parce que le cadre logique de chacune est cohérent, que les conclusions auxquelles elles mènent sont fondées et appuyées sur les phénomènes identifiés en amont.

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Intention

Au sein d'un système de pensée, on perçoit bien une globalité valable du cosmos, mais cette représentation constitue un choix, ou au moins une orientation subjective, parce qu'elle opère selon une structure de compréhension partielle, et parce qu'elle est créatrice d'un ordre fictif. En tant que processus créateur d'une fiction cognitive, la perception d'un système est la manifestation conjointe d'une intention, qu'il s'agisse de l'intention d'accéder à une compréhension englobante, ou qu'il s'agisse d'une autre intention. À l'amplitude dimensionnelle des systèmes, la représentation est inséparable de l'intention.

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« La connaissance, voyez vous, est inutile si elle n’a pas de but, 
mais c’est justement le but qui édifie les murs. »

Frank Herbert, Écrivain

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Croyance et création

Parce qu'il dépasse le nombre de dimensions du cosmos physique, le discernement des systèmes est perçu comme une compréhension transcendante (en français comprendre signifie aussi englober, intégrer). Parce qu'il est transcendant, parce qu'il est intentionnel et parce qu'il passe par la création d'une fiction, le discernement des systèmes émerge de concert avec la croyance, à une amplitude dimensionnelle intrinsèquement créative. Les systèmes, les intentions et les croyances sont des phénomènes à 7 dimensions, ce sont des projections qui sont perçues par l'attribution d'un ordre aux choses, à travers une volonté créatrice qui est transversale aux phénomènes considérés (en français et en anglais ordre signifie à la fois classement et commandement). La croyance est une compréhension-intention, à la fois créatrice et création.

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Responsabilité

La croyance est un facteur déterminant des perceptions en général, et en particulier à l'amplitude dimensionnelle 7D. La compréhension peut devenir une croyance aveugle (bigoterie) lorsque son aspect intentionnel n'est pas questionné et qu'elle isole la perception dans sa propre logique. C'est lorsqu'une entité perçoit et questionne son intention dans la perspective d'une homéostasie conjointe à son environnement, qu'elle peut se réaliser en tant que personne responsable, quelle que soit sa nature (humaine, non-humaine, ou même singularité artificielle). En articulant ses intelligences de discernement, en harmonisant sa compréhension de ce qui perçoit avec sa compréhension de ce qui est perçu, le percevant donne sens à son pouvoir créateur. C'est ici que se trouve l'être humain, en terme discernologique.

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« Ainsi, l’on apprend véritablement ce que signifie être humain,
être un créateur d’ordre, de formes et de systèmes harmonieux,
être, en somme l’organisateur du chaos. » 

Frank Herbert, Écrivain