top of page

II - l’univers de la perception

E - propriétés des amplitudes dimensionnelles

1. les pôles de l'espace-temps

Vous connaissez probablement la vieille querelle des physiciens au sujet de la nature de la matière : est-elle onde ou particule ? (11) Si vous considérez plutôt les aspects spatiaux vous les concevrez comme des corpuscules, vous saurez où elles se trouvent mais vous ne pourrez pas percevoir leur mouvement. Si vous considérez plutôt les aspects temporels, vous les concevrez comme des ondes, vous saisirez leur mouvement mais vous ne pourrez pas les situer dans l'espace.

On sait aujourd’hui qu’à l’échelle quantique, les phénomènes physiques peuvent avoir à la fois ou alternativement des caractéristiques ondulatoires et corpusculaires. L’impossibilité d’obtenir une mesure précise simultanée de leur position et de leur mouvement a été formalisée dans le principe d'incertitude de Heisenberg. L’espace et le temps sont probablement une seule et même chose aux propriétés changeantes en fonction des phénomènes concernés et de leur échelle dimensionnelle. (12)

À chaque échelle de perception (matière, vibrations, quanta), il y a des gens qui discernent mieux les aspects spatiaux, d’autres les aspects temporels.

Dans la perception, la distinction de l’espace et du temps a du sens

en terme de polarités perceptives.

2. Importance, urgence et densité du réel

Dans la perception, un ensemble à 1 dimension (1D) est une expérience psychique projetée sur une seule ligne d'espace-temps, traduite dans une valeur, c'est-à-dire ramenée à sa portée quantitative. Si c'est une dimension 1D d'espace, il s'agit du degré d'importance, si c'est une dimension 1D de temps il s'agit du degré d'occurrence, si c'est une dimension 1D d'espace-temps il s'agit du degré d'intensité ou d'urgence. 

 

Ces trois nuances entre importance, intensité et urgence sont des subtilités de sens. Chacun conviendra que le terme urgent exprime un degré d'intensité liée à un temps d'action réduit. L'important peut ne pas être urgent, et l'urgent peut ne pas être important. L'important est donc moins lié au temps et davantage à l'espace. En effet, plus quelque chose est important, plus cela "prend de la place", alors que plus le temps disponible pour réaliser quelque chose se réduit, plus ça devient urgent. Autrement dit l'intensité croît lorsque l'espace déployé grandit et lorsque le temps déployé se réduit. Plus le réel se déploie dans l'espace (en taille ou en nombre de dimensions), plus le degré de réalité est dense (intense) ; plus le réel se déploie dans le temps (en durée ou en nombre de dimensions), moins le degré de réalité est dense. Plus le réel occupe de dimensions d'espace, plus il est concret ; plus le réel occupe de dimensions de temps, plus il est abstrait. L'instant présent, qui est un point de temps, est le temps le plus concret et le plus dense, l'unique réalité absolue.

2-importance-urgence-densite-reel

3. Discernements réceptifs à polarité spatiale

Les discernements d’amplitudes 1D, 2D, 3D sont des perceptions réceptives des phénomènes à un instant donné. Il s'agit d'être attentif à l'information qui nous parvient dans l'instant présent pour percevoir. Le processus de perception opère depuis le phénomène vers le percevant (traitement ascendant). Ce sont des discernements bruts, intégraux et instantanés d’ensembles.

 

IMPORTANT :

Les phénomènes 1D, 2D et 3D peuvent comporter des dimensions de temps. Par exemple, une durée est un phénomène temporel 1D, ou encore une vibration 2D est une variation d'intensité spatiale 1D selon un temps 1D. Mais malgré leurs aspects temporels, ces phénomènes sont quand même perceptibles à travers des processus réceptifs, il n'y a pas besoin de se projeter dans le temps pour les ressentir, il s'agit donc de discernements à polarité spatiale.

3-discernements-receptifs-polarite-spatiale

4. Discernements proactifs à polarité temporelle

À partir de 4 dimensions les aspects temporels perçus prennent le dessus dans le discernement : parce que l’attention se porte sur un ensemble gestalt qui inclue les variations dans le temps, elle se porte logiquement moins sur les aspects spatiaux qui en sont seulement des parties. C’est la variation elle-même qui est considérée, plus fortement que ce qui est transformé.

Les discernements d'amplitudes 4D, 5D, 6D sont des perceptions à polarité proactive, ça signifie que ces intelligences nécessitent une activité, un déroulement ou une projection dans le temps pour permettre de discerner des phénomènes de flux, de dynamiques, d'évolutions et de transformations. Elles sont proactives dans la mesure où, pour faire l'expérience des phénomènes considérés, il faut faire intervenir la mémoire et/ou l'imagination et donc mettre en œuvre un processus allant du percevant vers le phénomène projeté (traitement descendant).

 

Exemples : 

- pour discerner une force il faut mesurer une variation d’état, donc analyser un phénomène dans une durée.

- pour figurer une relation, il faut considérer des interactions, c’est-à-dire être en mesure de sentir des potentiels, d’apprécier des probabilités, de se projeter dans un temps indéterministe.

- pour saisir un principe il faut séparer mentalement les agents impliqués et calculer leur valeur opératoire dans le processus, projeter l’attention dans une abstraction temporelle, construire une déduction.

4-discernements-proactifs-polarite-temporelle

5. Discernements complexes spatio-temporels

Les discernements d’amplitudes 1D à 6D sont des discernements directs. Ce sont des processus relativement simples, car ils opèrent sur la base de distinctions concentrées soit dans l’espace, soit dans le temps. Jusqu'à 6 dimensions, on peut se figurer un phénomène dans son ensemble. Par exemple, on peut discerner l'ensemble d'un cube (3D) sans en voir toutes les faces. 

5-discernements-complexes-spatio-temporels
discernements-direct+complexes-2023.png

Les discernements d’amplitudes 7D et 8D sont des processus complexes et indirects, car ils sont "spatio-temporels". Ils considèrent des phénomènes abstraits, des ensembles déployés dans un espace et dans un temps tous deux multidimensionnels et dont la dominance spatiale ou temporelle varie, combinant ainsi nécessairement des intelligences de discernement sous-jacentes pour établir des distinctions. Il nous est difficile de figurer complètement des phénomènes à 7 ou 8 dimensions ou d’en faire une expérience globale. Ce sont généralement des représentations incertaines, des assemblages incomplets, partiels et partiaux. En tant qu’êtres humains nous sommes nous-même des phénomènes à 7 dimensions, une partie de la réalité dont ne pouvons logiquement pas percevoir le tout, car il nous englobe en terme de dimensions.

> Partie suivante : 

F - Lexique transversal des structures sémantiques

+ Plan de la présentation :

Sommaire des Hypothèses

bottom of page